RE: Reporting and supporting evaluation use and influence | Eval Forward

Salutations !

En ce qui concerne la capacité d'un évaluateur à suggérer une meilleure approche pour résoudre un problème, je pense qu'il faut prendre en considération deux aspects de la question.

Premièrement, une évaluation est entreprise pour déterminer dans quelle mesure une approche donnée permet d'atteindre un objectif prédéterminé. Dans mon exemple, il s'agissait d'améliorer la santé publique d'un pays non nommé. Les autorités politiques ont opté pour une unité de cardiologie ultra-moderne dans la capitale d'un pays où il n'y avait pratiquement aucun soin de santé primaire pour la majorité.

Lors de l'évaluation pré-projet, cela serait évident pour un évaluateur qui regarde la réalité telle qu'elle est, plutôt que comme un exercice académique. Il est vrai que ce n'est pas toujours aussi simple que cela semble l'être. Malgré tout, je crois qu'un évaluateur qui n'a pas peur d'appliquer son bon sens aux réalités locales existantes d'un endroit donné serait capable de faire quelques suggestions judicieuses sur certains changements génériques à apporter à un plan destiné à atteindre un objectif. L'évaluateur n'est peut-être pas compétent pour recommander une action spécifique, mais les changements génériques devraient être à sa portée.

Dans l'exemple de la "santé publique", il est évident pour un évaluateur informé que les soins de santé primaires ont une priorité logique par rapport à une unité de cardiologie fantaisiste d'utilité limitée. Bien entendu, il ne serait pas compétent pour recommander les modalités de mise en place d'un tel système de soins de santé.

A la vôtre !

Lal.

PS :

N'oublions pas que l'évaluation vise à améliorer d'une manière ou d'une autre la qualité de vie de personnes réelles et qu'elle ne doit pas être confondue avec une entreprise abstraite portant sur des entités théoriques.