RE: Evaluating agroecology: what is your experience? | Eval Forward

Je le poste au nom de mon collègue Jean Marie RUHANAMIRINDI, acroecologue de renom et facilitateur communautaire pour la Fédération des organisations de producteurs agricoles du Congo au Sud-Kivu (FOPAC SK):

Bonjour SEDA KOJOYAN,

Bonjour à tous qui se donnent le temps de partager leurs expériences sur l’évaluation agroécologique.

Je partage avec vous le suivi des pratiques agricoles agroécologiques effectuées par la FOPAC SK (fédération des organisations des producteurs agricoles du Congo/sud kivu)  en REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO; car à notre entendement il faut d’abord la définition du référentiel d’évaluation c’est-à-dire quelles sont les pratiques agricoles agroécologiques ?  Nous considérons : l’agroforesterie, la permaculture, l’utilisation des engrais organiques, l’utilisations des semences locales ou adaptées, la gestion des eaux et l’intégration agriculture-élevage.

Nous n’avons pas un outil spécifique mais nous nous basons sur la durabilité du système :

-          Pour la zone forestière, le degré de praticabilité de la permaculture en tenant compte du pouvoir de production de la biomasse des cultures intercalaires. La forêt naturelle supérieure est conservée mais réduite afin de permettre l’intégration des cultures. Nous voyons dans tous les cas le nombre des hommes, femmes et jeunes qui sont impliqués dans le système.

-          Pour la zone Rurale ordinaire : l’accent est mis plus sur l’agroforesterie, les pratiques d’intégration agriculture-élevage, le recyclage des résidus des récoltes. On essaye aussi de faire une analyse des traditions culturelles et alimentaires pour la définition des espèces. (Acceptabilité). Les pratiques de la gestion intégrée de la fertilité des sols, la protection du capital foncier et le degré  d'application de la pharmacopée animale et végétale.  

-          Les zones marécageuses : l’attention est focalisée sur la gestion des eaux, est ce que les systèmes ne polluent pas les eaux, le cycle des cultures et la quantité de biomasse laissée après récolte. Le dispositif de protection des marais et bas fond contre le tout venant des collines -

pour la FOPAC SK

Ir Jean Marie RUHANAMIRINDI

jeanruhana2020@gmail.com