RE: Evaluability Assessments: An invitation to reflect and discuss | Eval Forward

Bonjour Jackie !

Si vous acceptez de considérer l'évaluation comme la vérification de la mesure dans laquelle une politique donnée, sa stratégie de mise en œuvre, son opérationnalisation et son activité sur le terrain ont réussi à améliorer la qualité de vie d'un groupe cible, alors il est facile de répondre à votre question. En d'autres termes, le problème consiste à déterminer si le produit final physique de l'action susmentionnée, par exemple une route, un hôpital, une école, une aide à l'agriculture, etc. a réellement profité à un groupe de personnes.

Le succès d'une action à évaluer n'est donc pas mesurable par l'excellence technique de ces produits finaux, dont certains peuvent être intangibles à première vue, par exemple une politique. Pour évaluer le succès ou l'échec d'une politique, il faut déterminer dans quelle mesure elle a bénéficié à un groupe cible.

C'est là que l'on se heurte à une série de difficultés :

  • La majorité d'un groupe cible est-elle disposée à _utiliser_ le produit final d'un projet ? Si ce n'est pas le cas, une excellente route, un hôpital, etc., pourront peut-être servir l'objectif visé, mais ils ne profiteront pas à la population. Les normes culturelles et certains types d'intérêts particuliers peuvent susciter une opinion publique défavorable, ce qui rendrait le produit final inutile. De telles situations sont très difficiles à identifier et donc à évaluer.
  • Le groupe cible peut être incapable de faire un usage approprié d'un produit final en raison de l'incompétence de la majorité du groupe cible. Le manque de formation pertinente, sa négligence dans les plans de projet, etc. sont les principales causes de cette situation. L'évaluation ne semble pas tenir compte de l'importance pour le groupe cible de posséder cette compétence.

Meilleurs vœux !

Lal.