My interests include food systems, support for culinary enjoyment rather than turning meals into formulae, global health enhancement, policy and strategy and everyone who deprecates reductive, reactive actions.
My contributions
Management matters: exploring the link between management models and the use of evaluations
DiscussionHow are development projects affecting the environment and how do we evaluate this impact?
DiscussionHow are we progressing in SDG evaluation?
DiscussionNeutrality-impartiality-independence. At which stage of the evaluation is each concept important?
DiscussionRacism in the field of evaluation
DiscussionThe farmer as a key participant of M&E: lessons and experiences from Participatory M&E systems
DiscussionUsing synthesis and meta-analysis to make the most of evaluative evidence: what is your experience?
DiscussionRecurring errors in public policies and major projects: contributions and solutions from evaluation
DiscussionIs this really an output? Addressing terminology differences between evaluators and project managers
Discussion
Lal - Manavado
Consultant Independent analyst/synthesistBonjour Jackie !
Si vous acceptez de considérer l'évaluation comme la vérification de la mesure dans laquelle une politique donnée, sa stratégie de mise en œuvre, son opérationnalisation et son activité sur le terrain ont réussi à améliorer la qualité de vie d'un groupe cible, alors il est facile de répondre à votre question. En d'autres termes, le problème consiste à déterminer si le produit final physique de l'action susmentionnée, par exemple une route, un hôpital, une école, une aide à l'agriculture, etc. a réellement profité à un groupe de personnes.
Le succès d'une action à évaluer n'est donc pas mesurable par l'excellence technique de ces produits finaux, dont certains peuvent être intangibles à première vue, par exemple une politique. Pour évaluer le succès ou l'échec d'une politique, il faut déterminer dans quelle mesure elle a bénéficié à un groupe cible.
C'est là que l'on se heurte à une série de difficultés :
Meilleurs vœux !
Lal.
Lal - Manavado
Consultant Independent analyst/synthesistChère Amy,
Merci beaucoup d'avoir soulevé cette question, qui a le potentiel de faire beaucoup de bien, ainsi que son contraire.
Mon point de départ en matière d'évaluation est très simple : un ensemble d'actions visant à améliorer la vie d'un groupe cible pourrait-il être atteint/a-t-il été atteint ?
Si la réponse à cette question est non/marginalement/partiellement, l'ensemble des actions entreprises est défectueux d'une manière ou d'une autre. Toutefois, ces actions insatisfaisantes peuvent laisser derrière elles d'excellentes autoroutes, des hôpitaux spécialisés, des ponts, des aéroports internationaux, etc.
Il est extrêmement difficile d'évaluer dans quelle mesure un bien public a été réalisé. Lorsque des projets, c'est-à-dire un ensemble d'actions, sont décidés, il est rare que les souhaits réels d'un groupe cible soient consultés de manière significative. Et même lorsque le groupe cible est généralement d'accord sur l'opportunité d'un objectif, il peut y avoir des désaccords sur la manière d'atteindre cet objectif. Souvent, cela est dû aux normes culturelles dominantes dans ce groupe social ou à l'influence d'un intérêt extérieur habile à faire de la propagande.
Si l'évaluateur a la volonté et la capacité d'identifier et de mesurer l'ampleur et la nature de ces trois variables au cours de l'exécution et de la conclusion d'un projet, il est possible de procéder à des ajustements correctifs afin d'en accroître le succès. Certes, c'est difficile, mais si l'on s'y attelle, cela profitera en fin de compte à un groupe de personnes vivantes dont les besoins ne sont pas une simple entité.
A la vôtre !
Lal.