RE: How to use Knowledge Management to strengthen the impact of Evaluation on smallholder agriculture development? | Eval Forward

C'est formidable que vous partagiez avec nous, Alexander, votre expérience avec le FIDA et les organisations antérieures. Vos observations sont enrichissantes. Ma brève réaction sur votre commentaire suivant :

Sur la base de tout ce qui précède, j'observe que les synergies entre la gestion des connaissances, la communication et l’évaluation sont plus fortes dans les organisations qui sont centrées sur le terrain et basées sur des projets, par opposition à celles dont l'objectif premier est de faciliter, de soutenir et de renforcer les capacités dans des domaines liés à l'élaboration des politiques.

Je suis d'accord sur le fait que, sur la base de notre expérience dans le cadre du projet Nema Chosso, il est plus facile de collaborer et de mettre en synergie nos efforts pour promouvoir la communication et la visibilité des projets. Le cas de la journée de visibilité de Nema Chosso, à la fin de l'année 2019, en est un exemple typique. Organisée en partenariat avec l'unité centrale de coordination des projets du ministère de l'agriculture, et les projets existants sous l'égide du ministère, nous avons présenté des succès et des expériences clés, comme jamais auparavant dans le secteur.

Cependant, malgré la participation des décideurs politiques du secteur, il y a peu de preuves, voire aucune, de la manière dont les initiatives et les enseignements des projets alimentent les politiques.

Ma question est donc de savoir quelles initiatives et bonnes pratiques existent pour promouvoir ce maillon essentiel mais manquant dans nos efforts pour renforcer l'impact du développement sur les petits exploitants ? Par exemple, au sein du FIDA, dans quelle mesure les cadres logiques des programmes de stratégie par pays sont-ils pris en compte lors de la mise en œuvre au niveau des projets et comment les expériences sont-elles partagées avec les décideurs politiques et les gouvernements ? Le plus souvent, le programme d'opportunités stratégiques par pays (cosop) existe et s'arrête aux engagements pris à un niveau plus élevé du gouvernement. Y a-t-il des exemples d'indicateurs au niveau des projets qui sont ancrés dans le programme d'opportunités stratégiques par pays (cosop) et comment sont-ils suivis, mesurés et communiqués pour influencer les politiques ?

Je peux vous dire qu'en Gambie, dans le cadre du nouveau projet « ROOTS », nous mettons en place des plans pour faire avancer les choses, dans le cadre de notre analyse des TdR et du cadre logique pour l'identification des indicateurs de base et spécifiques en préparation de l'étude de base. J'espère que nous pourrons partager nos expériences à l'occasion de la révision à mi-parcours.

Je vous remercie tous pour vos réflexions, car j'attends avec impatience d'autres expériences.

Paul