RE: Neutrality-impartiality-independence. At which stage of the evaluation is each concept important?   | Eval Forward

Je suis également d'accord. Il n'existe pas d'être humain ou de méthodologie parfaitement neutre, et si c'est ce que nous visons, nous sommes voués à l'échec.

Le mieux que nous puissions faire est d'essayer d'être conscient de nos propres partis pris, croyances et présupposés, d'être conscient des limites et des partis pris impliqués dans telle ou telle méthode, et d'essayer de gérer ces limites et ces partis pris.

Ainsi, au lieu de dire "des informations impartiales aideront à faire les corrections nécessaires", je dirais que pour qu'une évaluation soit crédible (et donc utile), toutes les parties prenantes doivent avoir confiance dans le fait que les évaluateurs et le processus sont ***raisonnablement*** neutres, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas trop fortement influencés par une partie prenante particulière, qu'aucune partie prenante n'est marginalisée ou réduite au silence pendant le processus, et que les évaluateurs ne sont pas idéologiquement coincés dans un point de vue particulier mais gardent plutôt "un esprit ouvert" à l'égard de divers points de vue et interprétations. À mon avis, cela se rapprocherait davantage d'une norme d'indépendance de l'évaluation plus réalisable que l'objectivité parfaite.

Merci,

Olivier