RE: How useful are theories of change in development programmes and projects? | Eval Forward

Chers tous,

Je suis très d'accord avec les commentaires de Silvia, et si vous me le permettez, j'aimerais ajouter quelques remarques.

Je pense qu'il serait raisonnable de soutenir que l'objectif fondamental de l'évaluation serait de vérifier si une action, un projet par exemple, a réussi à contribuer à la qualité de vie de son groupe cible.

Cette amélioration de la qualité de vie peut être apportée en leur permettant de satisfaire l’un ou plus de leurs besoins fondamentaux. La nutrition est l'un de ces besoins. Sa satisfaction dépend évidemment de la disponibilité et de l'abordabilité des aliments locaux sains, qui à leur tour dépendent de l'adéquation du système alimentaire local. Il en va de même pour l'ensemble des besoins associés aux autres besoins fondamentaux.

Souvent, la satisfaction adéquate d'un besoin fondamental exige la satisfaction préalable des besoins associés à la satisfaction d'un autre besoin fondamental. Par exemple, une alimentation adéquate dépend souvent du transport des aliments. Le transport devient ainsi une nécessité non seulement pour une nutrition adéquate, mais aussi pour d'autres besoins fondamentaux comme l'éducation, la santé, la sécurité, etc.

Donc, je pense qu'une approche empirique holistique pour évaluer/vérifier l'exhaustivité d'un projet au cours de l'étape de planification serait essentielle pour le succès de toute action. Après tout, nous entreprenons un projet pour apporter un changement souhaité, par example pour améliorer la qualité de vie d'un groupe d'une certaine manière. Ce n'est pas théorique, et c'est éminemment pratique. Idéalement, il devrait être proactif, mais il y a trop de choses en dessous du pair aujourd'hui pour y penser.

Le groupe cible est censé prendre en charge dans une certaine mesure la gestion et l'entretien d'un projet. Ils ne sont pas un isolat, mais une partie d'une communauté plus vaste. Il est donc important de vérifier si le groupe cible et/ou la communauté à laquelle il appartient sont en mesure de poursuivre le bon fonctionnement du projet à sa fin.

Je pense que les variables impliquées ici sont tout simplement trop nombreuses pour être prises en compte par n'importe quelle norme théorique. Même après avoir établi son impact environnemental et social en fonction de son résultat et des outils qu'un projet propose d'utiliser, ainsi que de la volonté et de la capacité d'une communauté de les utiliser avec suffisamment de compétences, il y a beaucoup plus d'impondérables auxquels on devra faire face. Ceux-ci doivent être examinés sur place.