RE: How do we adapt our evaluation approach to the impact of the Covid-19 pandemic? | Eval Forward

Bonjour à vous chers membres !

Je remercie NICK MAUDER pour avoir lancer cette initiative de réflexion parmi nous. En effet, je partage parfaitement ce constat qui engendre l’arrêt des activités ordinairement menées notamment celles portant sur les exercices d’évaluation.  En fait, il s’agit d’une situation imprévue, mais qui engendre des réflexions mais aussi donne l’opportunité de renforcer les approches jusque-là utilisées. J’ai eu souvent l’opportunité de gérer des diagnostics dans des zones de conflits où les déplacements ne sont pas possibles pour cause d’insécurité. Dans ces cas, j’ai utilisé des méthodes d’enquêtes par "téléphone". Ce type d’enquête nécessite des principes entre autres :

  1. La formulation des questions courtes et précises, pour éviter de longues discussions ;
  2.  Une gestion du temps assez rigoureuse car les personnes concernées peuvent se décourager vite par manque de contact physique direct ;
  3. Une bonne orientation des discussions, rester concentrer le long de l’interview ;
  4. La langue de l’interview est importante en ce sens que la personne interviewée doit se tenir à l’aise vis-à-vis de la compréhension des questions posées, souvent des interprètes sont nécessaires ;
  5. Une bonne planification de l’interview peut souvent vous consommer du temps car il faut un moment de disponibilité totale de la personne ou du groupe ;   

Néanmoins, la méthode nécessite plus d’efforts de triangulation pour vérifier les données collectées. Il faut dire qu’il s’agit d’une méthodologie de rechange mais pas de remplacement du contact humain. En effet, le contact humain reste toujours le meilleur moyen d’évaluation car permet   à l’évaluateur de faire des constats et des observations personnelles qui peuvent argumenter les appréciations des faits.