Permettez-moi de conclure ce sujet de discussion par quelques réflexions sur : Qu'avons-nous appris ? Que devrions-nous apprendre ensuite ?
Deux choses que nous avons apprises :
1. Les projets à grande échelle peuvent être adaptés aux désirs et aux capacités locales. C'est ce que fait le CGIAR, pour s'assurer que les agriculteurs adoptent leur recherche agricole.
2. Une TdC évolutive peut être réalisée avec très peu d'argent ou de compétences. (Voir pièce jointe.) Cela permet aux populations locales d'être des partenaires à part entière dans un projet de développement au niveau du village.
Trois choses à apprendre ensuite :
1. Les donateurs peuvent proposer des contrats qui ne précisent pas les actions, les résultats ou les indicateurs de succès. (Voir Grandori et al. et Reuer.) Cela permettrait de lever un obstacle majeur à l'apprentissage local. Les entreprises le font lorsqu'elles passent des contrats pour l'innovation, car les actions et les résultats souhaités ne sont pas connus au moment de la signature du contrat.
2. Les TdC imbriquées vous permettent de zoomer pour voir plus de détails, comme les cartes Internet. Les TdC en gros plan présentent un village, un marché de produits ou un groupe social spécifique. Elles évoluent rapidement au cours du démarrage d'un projet (toutes les semaines ou deux, et non pas tous les six mois ou un an). Effectuez un zoom arrière pour voir une TdC moins détaillée (les acteurs sont des catégories plutôt que des groupes nommés). Cette TdC catégorielle peut devenir une TdC de première approximation pour un nouveau projet (par exemple, figure 2, page 5 dans l'évaluation du développement communautaire par le FIDA).
3. Une TdC évolutive est révisée lorsque des éléments probants réfutent fortement une étape de la chaîne de cause à effet, ou elle est confirmée lorsque des éléments probants valident fortement l'étape. Ces preuves permettent de rendre compte de la situation comme l'exigent les donateurs.
Merci à tous pour vos contributions. N'hésitez pas à me contacter pour me faire part de vos réflexions supplémentaires.
RE: Can we use an evidence-based, evolving Theory of Change to achieve "local learning” during project design?
Chers tous,
Permettez-moi de conclure ce sujet de discussion par quelques réflexions sur : Qu'avons-nous appris ? Que devrions-nous apprendre ensuite ?
Deux choses que nous avons apprises :
1. Les projets à grande échelle peuvent être adaptés aux désirs et aux capacités locales. C'est ce que fait le CGIAR, pour s'assurer que les agriculteurs adoptent leur recherche agricole.
2. Une TdC évolutive peut être réalisée avec très peu d'argent ou de compétences. (Voir pièce jointe.) Cela permet aux populations locales d'être des partenaires à part entière dans un projet de développement au niveau du village.
Trois choses à apprendre ensuite :
1. Les donateurs peuvent proposer des contrats qui ne précisent pas les actions, les résultats ou les indicateurs de succès. (Voir Grandori et al. et Reuer.) Cela permettrait de lever un obstacle majeur à l'apprentissage local. Les entreprises le font lorsqu'elles passent des contrats pour l'innovation, car les actions et les résultats souhaités ne sont pas connus au moment de la signature du contrat.
2. Les TdC imbriquées vous permettent de zoomer pour voir plus de détails, comme les cartes Internet. Les TdC en gros plan présentent un village, un marché de produits ou un groupe social spécifique. Elles évoluent rapidement au cours du démarrage d'un projet (toutes les semaines ou deux, et non pas tous les six mois ou un an). Effectuez un zoom arrière pour voir une TdC moins détaillée (les acteurs sont des catégories plutôt que des groupes nommés). Cette TdC catégorielle peut devenir une TdC de première approximation pour un nouveau projet (par exemple, figure 2, page 5 dans l'évaluation du développement communautaire par le FIDA).
3. Une TdC évolutive est révisée lorsque des éléments probants réfutent fortement une étape de la chaîne de cause à effet, ou elle est confirmée lorsque des éléments probants valident fortement l'étape. Ces preuves permettent de rendre compte de la situation comme l'exigent les donateurs.
Merci à tous pour vos contributions. N'hésitez pas à me contacter pour me faire part de vos réflexions supplémentaires.
John Hoven
jhoven@gmail.com