RE: The pervasive power of western evaluation culture: how and in what ways do you wrestle with ensuring evaluation is culturally appropriate and beneficial to those who legitimise development aid? | Eval Forward

Chers amis

À mon avis, toute évaluation qui ne tient pas compte du contexte en général, et pas seulement culturel, ne sera pas une évaluation par essence. 

D'après notre expérience dans les interventions d'autonomisation des femmes, le calendrier de tout événement de collecte de données doit être convenu avec les femmes, sinon personne ne se présente. Nous invitons plus de personnes que nécessaire pour atteindre l'objectif de participants. Dans notre dernière expérience, nous avons recruté un expert en évaluation externe pour le projet d'autonomisation des femmes. Il a pensé à l'outil d'évaluation des moyens de subsistance, où il y a des questions comme : combien de jours avez-vous dormi sans manger ? Quand avez-vous mangé de la viande pour la dernière fois ? ...etc. Il n'a pu remplir aucun des questionnaires, nous avons donc décidé d'annuler cette section.  Pourquoi ? Comme ils sont pauvres, cette question était très sensible pour eux. 

Une autre histoire : Le deuxième jour, elle a pensé à une photo à un moment précis, elle a donc appelé le bénéficiaire et lui a dit : "Pouvez-vous demander à l'un de vos enfants de prendre une photo pour...", mais la dame/bénéficiaire était âgée, célibataire et sans famille, mais soutenait la famille élargie. Cela peut également se produire si vous demandez à un père, une mère ou un mari de prendre une photo d'un orphelin ou d'une veuve. 

Il faut donc respecter la culture et les valeurs :  

1- Concevoir l'outil

2- Tester l'outil    

3- Utiliser le personnel local qui connaît le contexte

4- Expliquez à l'équipe d'évaluation toute question sensible liée à des communautés ou des personnes spécifiques.

5- Recueillir autant de données que possible avant d'interroger les personnes.

Salutations

Naser Qadous

Palestine