RE: The pervasive power of western evaluation culture: how and in what ways do you wrestle with ensuring evaluation is culturally appropriate and beneficial to those who legitimise development aid? | Eval Forward

Salutations !

L'objectif de cette note est de fournir un cadre de référence, qui permettrait à un évaluateur/expert en matière de suivi de prendre en compte les éléments culturels pertinents qui devraient être intégrés dans les processus d'évaluation ou de suivi.

Toutefois, cela n'est pas aussi simple qu'il y paraît, car l'évaluation peut être divisée en trois niveaux distincts sur lesquels les facteurs culturels peuvent avoir des types d'impact très différents.

Commençons par le niveau le plus élevé où l'objectif d'un plan/projet/programme est déterminé. En supposant que l'utilité d'atteindre cet objectif soit démontrable, il s'agit de savoir si cet objectif est culturellement neutre ou non. À titre d'exemple extrême, on peut citer l'éducation primaire pour tous les enfants, mais dans certaines cultures, l'inclusion des filles peut entraîner des résultats imprévus.

Au deuxième niveau, il s'agit de savoir si les moyens stratégiques utilisés pour atteindre l'objectif sont culturellement acceptables. Par exemple, la décision de confier l'exécution d'un projet à une source très avancée sur le plan technique peut atteindre son objectif pour le moment, mais les bénéficiaires locaux peuvent ne pas être en mesure de le maintenir à long terme en raison non seulement des différences de compétences techniques et de ressources, mais aussi d'une éthique de travail divergente.

Enfin, la méthodologie opérationnelle utilisée sur le terrain peut contenir des éléments culturellement inacceptables. Parfois, il n'est pas possible de les éviter, sauf en recourant à d'autres méthodes moins efficaces.

Meilleurs vœux !

Lal Manavado.