Thank you all for your very interesting contributions.
I note several very interesting solutions proposal. Indeed, a global framework of intervention and a real leadership of the beneficiary countries could be a possible way. In certain fields such as education, the "common basket" is being tested in order to ensure greater coherence and efficiency of interventions. I
n addition, as highlighted in yesterday's webinar on 'Agricultural Policy Monitoring and Evaluation Systems' organized by EvalForward and RFE, capacity building of monitoring and evaluation systems could be a solution. In fact, we can only "cure" what we have diagnosed. "If in our agricultural policies and interventions, we are content to follow the deliverables, without evaluating the achievement of results in depth, we always risk waste our meager resources on very low and sometimes negative impacts.
I would like to end by winking at Tim Njagi's post. You tackle a very interesting problem which will be the subject of a future post. This is the low adoption of popularized technologies in the agricultural sector in many African countries. Indeed, after years of popularization of certain very essential technologies to improve the productivity of farms, we sometimes have the impression that we are stagnating. I will share with you a post very soon so that we can discuss the issue in order to unravel together what can be the determinants of the non-adoption of technologies and what are the new avenues that we can explore.
I apologize for the English because translated so ……
Le financement du secteur agricole est un problème général en Afrique notamment au Burkina Faso dont je suis ressortissant. Le problème de financement se pose à mon niveau à 3 niveaux.
Au niveau des gouvernements, la part du budget allouée au secteur agricole ressort très faible dans beaucoup de pays. De plus, le budget alloué à l'agriculture inclus souvent une part très importante de fonctionnement (plus de 50% dans certains pays). Cette faible allocation, malgré l'importance que revêt ce secteur pour nos pays, pourrait s'expliquer par nos systèmes de programmation budgétaire qui demeurent globaux et axés sur les moyens. Une programmation claire axée sur les résultats pourrait permettre d'améliorer le financement du gouvernement. En outre, le financement sans perspectives de changements profonds constitue un élément de replis de certains bailleurs dans leur appui au gouvernement. Le financement du secteur agricole devrait donc se faire sur les investissements structurants qui devraient permettre à l'Afrique de se nourrir.
Concernant le secteur bancaire, au Burkina Faso et dans plusieurs pays de la sous région, seulement 1% de l'encours de crédits octroyés par les banques commerciales est destiné au secteur agricole. Ce taux s'améliore un peu avec les institutions de microfinance. Ce faible taux de financement s'expliquerait par l'aversion au risque des banquiers vis-à-vis du secteur agricole. En effet, il ressort de la littérature que cette aversion s'explique par la dépendance de notre agriculture aux aléas climatiques. Des expériences de mises en place d'assurance agricole ont été conduites dans plusieurs pays d'Afrique afin d'atténuer les effets des chocs sur les producteurs et aussi susciter le financement bancaire. Malheureusement toutes ces expériences sont restées en phase pilote dans être généralisées.
Enfin, les lacunes dans l'organisation de nos filières agricoles ne favorisent pas une mise en place adéquate des chaines de valeurs qui sont une source importante de financement au niveau de l'agriculture. Je crois que cela est possible. La preuve est que pour certaines cultures de rente le gouvernement avec ses partenaires ont pu mettre un système de financement adéquat qui assure une production efficiente (le Cas du coton au Burkina).
Je pense qu'avec plus de volonté politique et une synergie d'actions entre les Etats africains et les les partenaires au développement, le pari du financement du secteur agricole peut être relevé.
Nabyouré Jean Stanislas OUEDRAOGO
Spécialiste en Suivi-Evaluation Programme d'amélioration de la productivité agricole des petits exploitants en Afrique SubsaharienneThank you all for your very interesting contributions.
I note several very interesting solutions proposal. Indeed, a global framework of intervention and a real leadership of the beneficiary countries could be a possible way. In certain fields such as education, the "common basket" is being tested in order to ensure greater coherence and efficiency of interventions. I
n addition, as highlighted in yesterday's webinar on 'Agricultural Policy Monitoring and Evaluation Systems' organized by EvalForward and RFE, capacity building of monitoring and evaluation systems could be a solution. In fact, we can only "cure" what we have diagnosed. "If in our agricultural policies and interventions, we are content to follow the deliverables, without evaluating the achievement of results in depth, we always risk waste our meager resources on very low and sometimes negative impacts.
I would like to end by winking at Tim Njagi's post. You tackle a very interesting problem which will be the subject of a future post. This is the low adoption of popularized technologies in the agricultural sector in many African countries. Indeed, after years of popularization of certain very essential technologies to improve the productivity of farms, we sometimes have the impression that we are stagnating. I will share with you a post very soon so that we can discuss the issue in order to unravel together what can be the determinants of the non-adoption of technologies and what are the new avenues that we can explore.
I apologize for the English because translated so ……
Best regards